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15 Nov 2020

Les temps sont durs en entreprise...

... oui, les temps sont durs...

La crise exceptionnelle que nous traversons est un vrai défi pour les êtres que nous sommes. Jamais dans l’ère moderne l’humanité n’a autant été confrontée à l’absurdité de ses propres systèmes.

Parmi ceux-ci, le contexte de l’entreprise est un des plus révélateurs de cette magnifique dualité humaine, capable du meilleur comme du pire.

Il y a cinq ans, j’ai craqué au travail. J’avais trop tiré sur la corde, et elle a cassé. Plusieurs étapes ont été nécessaires à ma reconstruction, mais je peux dire aujourd’hui, sans forfanterie, que je vis la meilleure vie que je pouvais vivre. C’était il y a cinq ans, et j’ai tellement évolué depuis que j’ai parfois l’impression que tout cela est arrivé à une autre que moi!

Je vous invite à découvrir la suite de ce texte sur la page suivante, qui contient une vidéo que je ne peux inclure ici.

https://lauremartin.fr/temoignage-burn-out/

Bien à vous,

Laure

09 Nov 2020

De la frustration à la confiance

La semaine dernière, je vous partageais mon faux départ dans deux défis d’écriture. J’ai été fort contrariée de ne pas réussir à honorer mon engagement envers moi-même. Je m’en suis d’autant plus voulu que j’ai affiché publiquement ces challenges, avec cet enthousiasme qui caractérise tous mes débuts. Quelle image donné-je ? Pire, ensuite, j’ai livré mes premiers textes, et puis… pfffuit… plus rien… Au bout de cinq jours, plus de jus. Impossible de proposer un écrit à la hauteur de mes exigences. Pourtant, l’envie d’aller au bout du défi était présente, je pouvais même ressentir par avance la fierté de conclure l’épreuve victorieuse, alors quoi ?

J’ai mâchouillé ma colère durant le week-end, consciencieusement, comme un vieux marin chiquant son tabac. J’ai craché mon jus noir à petits jets impuissants, diffusant rageusement la tension autour de moi. Et toujours pas de mots sur la feuille… A plusieurs reprises, la pensée d’abandonner a pointé son nez, à chaque fois je l’ai congédié vertement. Pas de ça chez moi ! Lâcher l’affaire ? Ah ah pas question… Je dois réussir ce challenge, quoi qu’il m’en coûte.

La résolution est venue ce matin, tandis que la serpillère s’agitait sur le carrelage du salon. Comme à chaque session de ménage, j’avais lâché la bride à mes pensées. Elles caracolaient dans le champ des possibles, explorant joyeusement les réseaux d’énergie à la recherche de la voie la plus fluide. Mon corps astiquait furieusement le sol, je sentais l’énergie de la colère tendre mes muscles et raidir mes articulations. Et d’un coup, ça a lâché. Sans préavis, mon ventre s’est tordu. Ce n’était pas douloureux, juste… nécessaire. Un long sanglot sec, venu des profondeurs de mon être, a écarté mes entrailles pour se hisser jusqu’à ma gorge. Ses frères ont suivi, spasmes libérateurs, et leurs amies, mes amies, les larmes, ont rappliqué (« pas de fête sans nous ! »). Agrippée au manche du balai, j’ai déversé ma frustration en grosses gouttes amères.

Mes pensées avaient ramené de leur balade une autre déception, une autre attente non satisfaite, un autre désir non assouvi, que je n’avais pas voulu reconnaître. Cette part de moi qui refuse d’écrire sous la contrainte a trouvé son reflet dans cet autre qui ne me donne pas ce que je désire quand je le demande. Comment puis-je espérer l’harmonie avec autrui, si je ne l’autorise pas en mon sein ? Et comment satisfaire mon désir, qu’il soit d’écrire ou d’être en lien ?

Je ne peux pas plus me forcer que contrôler l’autre. Enfin si, je peux me forcer, mais j’écris de la merde. Et je peux aussi contrôler l’autre, par la manipulation, essayer de l’attendrir, de l’apitoyer ou, de l’autre côté, le menacer, plus ou moins discrètement. Mais est-ce vraiment cela que je désire ? Au fond du fond du fond de mon cœur, ai-je envie de liens contraints ? Ai-je envie d’un autre qui dirait Oui par lassitude, par peur, ou par envie d’avoir la paix ? Ai-je envie de mots extirpés avec violence et précipitation ? Non, bien sûr, mais pour autant, le désir est là…

Alors, pour ce soir, je resterai avec cela. Je goûterai mon envie de mots, comme je sentirai celle de lien. Je vais plonger dans ce creux en moi, ce vide que je crois abyssal, pour y découvrir, une fois de plus, qu’il est plein de confiance.

 

01 Nov 2020

Faux départ

Le 1er Novembre 2020 touche à sa fin, et je n'ai pas écrit une ligne pour ces challenges. Je participe pour la première fois au Nanowrimo et au Challenge AZ des Généa-bloggueurs, et je n'ai pas pris la ligne de départ. Je ne ressens même pas de honte, enfin… pas vraiment. Il y aurait même un léger sentiment de victoire, quelque chose qui dirait « Ah ah, tu vois, tu n'as pas le cran. »

Oh je sais bien ce qui s'est passé... Les hordes de la peur se sont levées dès l'instant où j'ai mis de l'enjeu sur ces défis. Des voix venues d’une autre époque ont commencé à gémir leur angoisse du plaisir, et leur père le doute a posé doucement sa main froide sur mon épaule.

J’ai pleuré. Combien de temps encore vais-je devoir passer dans ce couloir insipide, à regarder cette vie, « ma » vie, se dérouler sans la joie consciente du lien au monde ? J’ai pleuré la misère de ma condition humaine, et j’ai fini par accepter d’être petite et de ne pas savoir.

Non, je ne sais pas. Je ne sais pas comment ce livre va s’écrire, ni ces articles, ni cette newsletter, ni le reste dont je n’ai pas encore idée. Mais ils vont sortir. Oui, je mettrai au monde ces mots qui attendent dans l’antichambre, de l’autre côté du miroir.

26 Oct 2020

De l’intention initiale

Je n’ai pas vraiment "écrit" ce livre. Retour à la Source. Ce que je veux dire par là, c'est que je n'avais pas l’intention initiale de créer un ouvrage et de le partager.

J’ai écrit des articles sur un blog pour extérioriser mes émotions suite à un burn-out. Dans le même contexte, j’ai commencé à dessiner, en clinique de repos ; l’encre de Chine et l’aquarelle m’aidaient à lâcher prise et à reconnecter mon pouvoir créateur. L’idée de compiler l’ensemble est venue d’un brainstorming avec une amie, alors que je me demandais comment gagner de l’argent avec ce que j’avais déjà créé.

Je suis toujours partie de mon besoin dans l’instant, et j’ai jailli spontanément, dans l’élan provoqué par ce besoin. Certains me trouvent égocentrée, dispersé, énervante et, parfois, je trouve qu’ils ont raison... Quel est le sens de tous ces projets disséminés sans stratégie apparente ? Comme s’il fallait forcément un sens, une explication, une justification. « J’ai envie » devrait être suffisant.

Je souffle sur le pissenlit, et les graines se dispersent. Je ne sais pas ce qu’elles deviendront, mais je souffle. Je souffle à perdre haleine. Je souffle, mes joues rosissent sous l’effort, la tête me tourne, je souffle encore. Les graines tourbillonnent, pénètrent ma gorge, m’étouffent. Je crache, je tousse, et je souffle. Encore. J’entends l’écho de mon premier cri de nourrisson, et je comprends que je n’ai pas le choix. De la naissance à la mort, dans ce corps de chair, je ne peux que souffler, alors pourquoi résister ?

J’ai créé ce blog d’auteur et la page Facebook associée pour répondre à mon besoin d’être utile. Il est nouveau, celui-là, je n’ai pas l’habitude. Être utile ? D’habitude, je suis plutôt en mode « moi d’abord », mais… oui… c’est juste… c’est bien cela que je ressens. L’actualité est angoissante, les médias n’aident pas, les autorités non plus. Des voix s’élèvent, de bon sens, d’empathie, de solidarité. Je fais partie de ceux qui ont décidé de sourire, de rayonner et d’agir à partir du cœur. Je pourrais vous dire que c’est par générosité d’âme, mais non, c’est juste que c’est ma façon de ne pas être emportée par cette vague de caca énergétique.

Retour à la Source est un témoignage de résilience après un burn-out. Un partage d’expérience, d’humain à humain. Il peut aider ceux qui doutent de leurs ressources intérieures pour faire face à ce grand bordel ambiant. Alors lisez-le. Ou offrez-le. Ou achetez-le sans le lire si ça ne vous parle pas, et mettez-le dans une boîte à livres, pour qu’il rencontre, par hasard ah ah, celui ou celle qui l’attend sans le savoir.

Le monde a besoin d’espoir. Ça tombe bien, ce bouquin en contient une dose supérieure aux apports journaliers recommandés.

19 Oct 2020

Le retour du Retour !

Il y a deux ans, jour pour jour, je publiais "Retour à la Source", témoignage de ma résilience suite à un burn-out. Je croyais alors que j'étais arrivée. Où, je ne sais pas, mais arrivée... Cette magistrale erreur de perception m'a donné l'opportunité de parcourir de nombreux chemins tortueux, desquels je pourrais bien tirer un nouveau recueil de témoignage !

Mais ce temps n'est pas encore venu et, pour l'heure, en ce 19 octobre (jour de la Sainte Laure, en plus de l'inénarrable ami René), j'inaugure ma plateforme d'auteur ! Une page d'accueil, une page par livre, un blog, un relais vers une page Facebook créée elle aussi pour l'occasion. Simplicité, efficacité, ce que j'aime en ce moment !

Je suis heureuse de vous accueillir dans mon univers d'auteur. Vous y êtes les bienvenus, tels que vous êtes, ici et maintenant :)

 

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